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Chêne vert

Chêne chevelu

Chêne kermès

Plant mixte

Noisetier Colurna

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Il
existe plusieurs essences d'arbres propices à la trufficulture.
Celles que nous proposons ont été sélectionnés
par nos soins suite à des expériences sur le terrain,
aussi bien sur notre plantation que lors des observations que nous
avons pu faire dans différentes truffières naturelles
ou implantées dans différentes régions trufficoles.
Le chêne vert, Quercus Ilex
:
Le chêne vert, arbre à feuillage persistant, est actuellement
l'arbre le plus courant en trufficulture. Il s'installe aisément
dans toutes les conditions de sol et n'a pas de souci phytosanitaire
particulier. C'est un arbre à croissance relativement rapide
à condition toutefois de bien préparer le sol avant
la plantation. Il a tendance à démarrer la production
de truffes assez rapidement, en moyenne au bout de 6 - 7 ans après
plantation dans des bonnes conditions. Il est couramment utilisé
dans les "mixages" d'arbres, c'est à dire en plantation
tout près d'un arbre à feuillage caduc (noisetier,
pubescent, charme etc. Voir page Actualités)
Son point faible serait son manque de résistance au froid.
Il existe, dans la dénomination de Q. Ilex, plusieurs variétés
d'arbres. Nous constatons couramment les différentes formes
de feuillage, grandes ou petites feuilles, tantôt arrondies
à bords plutôt lisses, tantôt étroites
à bords piquants.
Nous avons pu constater sur plusieurs plantations que les chênes
verts à feuillage plus petit et piquant sont
souvent des meilleurs producteurs de truffes. Nous avons donc selectionné
une origine très précise de glands de chêne
vert pour nos semis. Le chêne vert que nous proposons à
la vente est un type à croissance plus lente donc moins de
travail de taille et moindre risque de fermeture de milieu. Il est
également plus résistant au froid ainsi qu'à
la sécheresse et il a montré un tendance nette de
précocité de production avec souvent un grand taux
de production sur l'ensemble de cette variété bien
précise.
Le chêne chevelu, Quercus Cerris
:
Le chêne chevelu ressemble au chêne pubescent ou au
chêne pédonculé. Son feuillage caduc est facilement
reconnaissable comme "la feuille de chêne". Contrairement
au chêne pubescent, le chêne chevelu est très
résistant aux maladies comme l'oïdium et l'anthracnose,
et de ce fait, nous pensons que le chêne chevelu représente
une excellente alternative à tous ceux qui se détournent
du chêne pubescent.
Il s'installe dans les mêmes conditions climatiques que le
chêne pubescent et supporte tous types de sol, même
pauvres et peu profonds. Selon nos observations sur le terrain,
il est très bon producteur de truffes et plus précoce
de le pubescent. Le chêne chevelu se "marie" très
bien avec le chêne vert en plantation mixte (voir page Actualités).
Le chêne kermès, Quercus Coccifera
:
Appelé aussi garouille ou chêne
de garrigue, le chêne kermès est un arbuste dense au
port arrondi que l'on trouve naturellement dans les régions
méditerranéennes. Les rabassiers catalans et audois
connaissent particulièrement bien cette espèce qui
est un très bon producteur de truffes; nous connaissons des
truffières sauvages de kermès qui produisent depuis
près de 100 ans, et même après un feu de garrigue
!
La difficulté pour les pépiniéristes à
longtemps été de maîtriser la mycorhization
de cet arbre très intéressant en trufficulture. Roger
Ribes et Robert Nogier ont été les premiers à
réussir cette mycorhization grâce à notre méthode
au mycélium et nous avons actuellement de très bons
résultats de production sur ces arbres en plantation.
L'attrait particulier du chêne kermès réside
pour beaucoup dans sa petite taille. C'est un arbre qui garde naturellement
une forme de buisson et qui demande très peu de taille pour
rester à une hauteur d'env. 1 m. Il ne menace donc pas de
fermer le milieu et peut se planter en haute densité (4m
x 2 m). Le chêne kermès se plante avantageusement en
alternance sur le rang avec des essences plus hautes, ce qui permet
également de réduire la distance de plantation afin
d'optimiser la parcelle sans risquer la fermeture du milieu (p.
ex. en plantation 4 ou 5 mètres entre les rangs et un arbre
chaque 3 m sur la rangée en alternant avec le kermès).
Cependant, pour éviter qu'il drageonne trop, il faut à
peine enterrer le collet et butter ensuite de 5 cm (contrairement
aux autres essences qui se plantent collet enterré de 5 -
10 cm).
Son point faible est une certaine difficulté à la
reprise lors de la plantation, d'ou l'importance de planter le chêne
kermès de préférence en novembre dans les régions
sans fortes gelées, sinon en fin d'hiver avant les chaleurs
de printemps (bien que nous avons plantés 10 ha de kermès
sur notre plantation en mois de mai 2006 avec très peu de
problèmes de reprise, mais avec goutte-à-goutte et
paillage plastique). Une fois le chêne kermès installé,
il est très résistant aussi bien au froid qu'à
la sécheresse. Et notre expérience nous a montré
qu'il s'installe même très bien (plus facilement que
chez nous près de Perpignan) en Charente et Charente Maritime
! Il se plante même dans les Deux Sèvres et en Indre
et Loire. Une expérience intéressante que nous allons
suivre de près.
Les plants mixtes chêne vert + chêne
chevelu :
Nous retrouvons ici deux des essences
cités ci-dessus, le chêne vert et le chêne chevelu,
plantés dans le même pot. Les semis avec la première
inoculation ont été faits séparément.
Les plants ont été repiqués en pot définitif
au moment de la deuxième inoculation et ont grandis ensemble
jusqu'à l'âge de 1 an ou 2 ans. Ils sont destinés
à être plantés ensemble tel quel (guider l'écartement
des arbres avec des tuteurs) afin d'aboutir au "mixage"
d'arbres avec les résultats très favorables qui sont
expliqués sur la page Actualités.
L'effet favorable du mixage des arbres se retrouvent également
au niveau des jeunes plants : en effet, la mycorhization s'avère
supérieure à un stade précoce sur les plants
mixtes par rapport à un plant seul.
Il est bien entendu possible de planter des plants séparés
ensemble afin de créer des plants mixtes en gardant toujours
le principe "feuillage persistant avec feuillage caduc".
Le noisetier Colurna, Corylus Colurna :
Egalement appelé Noisetier de
Byzance, de Constantinople ou de Turquie, le noisetier Colurna a
l'avantage de grandir sur un tronc, contrairement au noisetier commun
qui forme un gros buisson avec des nombreux drageons. De ce fait,
l'arbre s'adapte à tous les terrains, même secs et
produit moins d'évapotranspiration par son feuillage, ce
qui laisse plus d'humidité au sol pour les truffes. Le noisetier
commun a également l'inconvénient, de part ses nombreuses
branches partants de sa base, de garder les feuilles mortes à
son pied et augmenter ainsi le taux de matière organique
avec le risque accrue de faire des truffes brumales. Le noisetier
Colurna, de part son tronc vertical et dégagé, ne
pose pas ce problème.
Le noisetier Colurna a une croissance rapide et supporte bien la
taille sévère et est un bon producteur de truffes.
Il se prête très bien au "mixage" avec le
chêne vert, voir notre article sur la page Actualités.
La difficulté de cet arbre se pose pour nous, les pépiniéristes,
car il est très capricieux au niveau du semis avec une germination
très irrégulière et étalée dans
le temps. Pour cette raison, nous avons actuellement trop peu de
disponibilités de noisetiers Colurna et il doit être
réservé bien à l'avance et sous réserve
de réussite.
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